La question du suicide émerge dans les situations de fin de vie, et cette issue est généralement présentée comme le souhait de prévenir la souffrance, l’ultime expression de la volonté et de la liberté individuelles. Mais si l’idéation suicidaire est à entendre, ce désir est complexe, on ne peut rompre l’ambivalence qui est inhérente à la condition humaine. L’enjeu est de l’accompagner, de proposer un cadre pour mûrir sa mort dans les conditions d’une reconnaissance profonde.
« En leur interdisant le droit de porter atteinte à leur vie de manière accompagnée, construite, non impulsive et sans souffrance, ne nie-t-on pas la souffrance de maladies incurables psychiques ou cognitives ? »…