Les citoyens déplorent de plus en plus les mauvaises nouvelles rapportées par les journalistes, et expriment une défiance envers les médias. Pour répondre à ces attentes, des rédactions se lancent dans le journalisme de solutions, le « sojo ». Quelle est son histoire, quelles sont ses caractéristiques, quels sont les médias qui l’ont adopté et pourquoi ?
« Ne pas masquer les mauvaises nouvelles, mais redonner leur juste place aux informations enthousiastes, aux réussites, au développement de l’humanité », c’est ainsi que Pauline Amiel décrit le « sojo » : il a pour ambition de traiter une question de société en présentant les solutions potentielles pour la résoudre. Voilà un moyen de fédérer les journalistes autour de pratiques exigeantes, proches de l’investigation, et de tenter de regagner la confiance du lectorat. Le sujet est traité sous l’angle opérationnel, orienté métier. Complété d’interviews des pionniers de la pratique, l’ouvrage propose une boîte à outils pour le journaliste de solutions : quels sujets aborder, où chercher ses sources, comment construire son article, son interview…
Journaliste durant plusieurs années, Pauline Amiel est aujourd’hui maître de conférences à l’EJCAM (École de journalisme et de communication d’Aix-Marseille université) et responsable du master Journalisme. Elle mène ses recherches à l’IMSIC (Institut méditerranéen des sciences de l’information et de la communication).
Compléments
Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub)
(...) Le journalisme de solutions, Le journalisme de solutions, rappelle Amiel, consiste à aborder les enjeux sociaux sous l’angle de leurs solutions, à pratiquer un « journalisme à deux yeux », l’un positif, l’autre négatif, selon la formule du Constructive Institute (p. 6) (...).
"Relativement nouveau, le journalisme de solutions s'impose de plus en plus dans l'univers des médias. Cette méthode de travail encourage les journalistes à apporter des solutions et à aller un peu plus loin que leur travail habituel. Mais concrètement, qu'est-ce que le journalisme de solutions? Est-ce qu'il s'imposera en 2021? "
Radio Canada20 décembre 2020
Consommateurs de médias, mode d'emploi
POUR SOIGNER SON HYGIÈNE INFORMATIONNELLE, le public doit bousculer ses habitudes pour utiliser sites, journaux, radios et télés et s’en nourrir sans risquer l’étouff ement. Dans le même temps, certains médias tentent de renouveler leurs méthodes et leurs offres. (...) Le journalisme de solutions doit certes mettre en avant les initiatives qui réussissent, mais aussi évoquer les fausses bonnes idées, celles qui n’ont pas fonctionné et dont l’échec peut être instructif.
Les citoyens déplorent de plus en plus les mauvaises nouvelles rapportées par les journalistes et expriment une défiance envers les médias. Pour répondre à ces attentes, des médias se lancent dans le journalisme de solutions, surnommé le « sojo ». Quelle est donc son histoire? Quelles sont ses caractéristiques? Qui sont ces médias qui l'ont adopté, et pourquoi? Entretien avec Pauline Amiel, auteure du livre Le journalisme de solutions.
"« Votre édition du matin donne envie de vider une boîte de pilules et de partir définitivement vers un autre monde », écrivait récemment au Devoir un lecteur découragé. Dans l’isolement généralisé provoqué par la pandémie, de plus en plus de membres du public réclament des médias une vision plus positive des choses, pour contrer le parti pris négatif qui les caractérise depuis longtemps. C’est notamment ce qui a donné lieu depuis quelque temps à une tendance que l’on a baptisé « le journalisme de solutions » ou, selon l’abréviation anglaise, le « sojo »." Lire l'article complet
Le Devoir19 mai 2020
Caractéristiques techniques
Editeur : PUG
Auteur(s) : Pauline Amiel
Collection : Journalisme en +
Publication : 23 mars 2020
Edition : 1ère édition
Intérieur : Noir & blanc
Format (en mm) Livre papier : 135 x 210
Contenu(s) : PDF, ePub
Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub)