Niveau L : étudiants en cinéma/communication audiovisuelle/design sonore/journalisme.
Niveau M : étudiants en communication audiovisuelle/multimédia/journalisme.
Résumé :
« J’ai vu un bon film hier soir ». Sait-on bien ce que l’on dit, en affirmant cela ? Les mots employés trahissent notre manque de discernement, qui fait du son le grand oublié de cette histoire. En effet celui-ci est toujours bien plus impliqué dans notre perception du film qu’on ne le croit, et bien souvent responsable des émotions que l’on éprouve.
Ce livre s’intéresse à cette partie immergée de l’iceberg audiovisuel, à la suite de Gilles Deleuze et surtout de Michel Chion. S’il s’appuie pour l’essentiel sur plus d’un siècle de cinéma, il ne s’interdit pas quelques incursions vers les séries télévisées actuelles ainsi que dans le domaine du multimédia, et plus particulièrement celui des jeux.
L’approche proposée a comme principe de toujours lier la lecture des œuvres aux conditions de leur réception, techniques notamment. La qualité du son a beaucoup progressé depuis le milieu des années 1980, et cette amélioration, patente dans les salles des multiplexes, tend à se retrouver à tous les niveaux où il pénètre notre environnement. En témoignent la banalisation de la haute-fidélité et son glissement vers le home-cinéma, accompagnant l’explosion du marché des écrans plats.
Pour que jusque dans nos salons rien ne nous échappe désormais du grain de la voix de Scarlett Johansson, de la vibration cristalline de la lame d’un katana au sortir du fourreau, de l’impact du départ des torpilles lors d’un combat naval…
Audiophile et mélomane (il a consacré sa thèse à France Musique), Jean-Louis Alibert a été ingénieur du son dans les années 1980. Comme maître de conférences à l’université Stendhal-Grenoble 3, il a ensuite enseigné le son de l’image pendant une dizaine d’années à de futurs journalistes et spécialistes en communication audiovisuelle et multimédia.