Enseignants de tous les niveaux d'enseignement, parents d'élèves, administrateurs, personnels de direction, d'inspection, d'orientation de l'Éducation nationale, chercheurs et étudiants en sciences de l'éducation et en sciences politiques, élus nationaux et territoriaux et personnels administratifs territoriaux de l'éducation, responsables des organismes professionnels et consulaires.
Il s'adresse, plus généralement, à tout citoyen qui souhaite mieux comprendre les relations entre l'éducation et la société.
Résumé :
Dès le cours préparatoire, deux élèves sur dix sont en difficulté. C’est quatre fois plus que dans les pays qui sont en tête du classement. La plupart d’entre eux demeureront en difficulté jusqu’à la sortie du Collège et rejoindront plus tard la cohorte des chômeurs. Inversement un élève sur dix seulement est bon ou très bon, alors que de nombreux pays en dénombrent deux fois plus. Seul un tiers de nos jeunes obtient un baccalauréat général qui constitue le baccalauréat le mieux adapté à la poursuite des études supérieures. Il ne faut donc pas s’étonner que notre pays produise deux fois moins de diplômés de niveau universitaire qu’il n’en faudrait pour faire face à la concurrence économique.
De plus, la séparation entre grandes écoles et universités, entre les établissements d’enseignement et de recherche, et entre la science et la technologie prive notre pays de prix Nobel, et du rayonnement qui leur est associé, ainsi que des innovations qui auraient contribué à combler le déficit de nos échanges commerciaux avec le reste du monde.
La solution : un système scolaire plus démocratique.
Daniel Bloch est un ingénieur physicien grenoblois. Il a été président de l’Institut polytechnique et de l’Université Joseph Fourier de Grenoble, recteur d’académie et directeur des enseignements supérieurs. De Jean-Pierre Chevènement à Najat Vallaud-Belkacem, il a accompagné de nombreux ministres de l’Éducation nationale dans le développement des enseignements professionnels. Père du baccalauréat professionnel, il a également contribué à l’introduction des classes de 4e et 3e, technologiques comme professionnelles, puis à celle des classes de 3e de découverte professionnelle. Très impliqué dans le déploiement du plan Université 2000, il a aussi soutenu la mise en place et le développement des campus des métiers et des qualifications, et il a activement participé à faire entrer la philosophie en lycée professionnel.