Comment réformer l’école pour en faire un lieu de formation du citoyen ? Cette question a animé les réflexions de nombreux pédagogues comme John Dewey, Célestin Freinet, Ovide Decroly, ou Maria Montessori. Cet ouvrage propose une approche historique et philosophique d’un mouvement de réformes pédagogiques fondateur de l’éducation dans l’Amérique du début du XXe siècle : l’éducation progressiste nouvelle, ou comment mettre la pédagogie au service de la démocratie. Adaptation de l’enseignement à l’enfant, respect du rythme de développement, apprendre en faisant, etc., l’auteur explore les réalisations institutionnelles et les pratiques éducatives qui en ont découlé à travers de nombreux exemples pris dans la période allant de 1876 à 1919, qui marque un tournant dans l’évolution de l’éducation aux États-Unis.
Sébastien-Akira Alix est maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation à l’université Paris-Est Créteil (UPEC) et membre du Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales (Lirtes, UR 7313).
« L’éducation progressiste aux États-Unis de Alix Sebastien-Akira est une version allégée de sa thèse de doctorat. Il retrace les débuts de ce que l’on appelle en Amérique du Nord, l’éducation progressiste qui occupe une place comparable dans le champ de la pédagogie à ce que nous appelons l’éducation nouvelle en France. (...) L’ouvrage met en lumière les ambiguïtés du projet démocratique porté par l’éducation progressiste. »
"une contribution majeure à l’étude historique du mouvement de l’éducation progressiste aux États-Unis.(...) cette étude mobilise une somme conséquente d’archives et de sources imprimées au service d’une démonstration qui atteint pleinement son but : analyser la nature des transformations de l’enseignement américain tant sur le plan de sa philosophie que sur celui de ses pratiques pédagogiques. (...)Sa passion pour l’analyse des discours et des débats sur l’éducation de l’autre côté de l’Atlantique au tournant du xixe et du xxe siècle est perceptible tout au long des 216 pages de cet ouvrage bien écrit et, de fait, agréable à lire.
"Il retrace les débuts de ce que l’on appelle en Amérique du Nord, l’éducation progressiste qui occupe une place comparable dans le champ de la pédagogie à ce que nous appelons l’éducation nouvelle en France. La principale figure que nous connaissons en France de ce mouvement est John Dewey. L’ouvrage met en lumière les ambiguïtés du projet démocratique porté par l’éducation progressiste..." Lire la suite