Cet ouvrage propose un éclairage argumenté sur les avancées du numérique dans la société et attire l’attention sur quelques interrogations majeures.
Les techniques numériques sont de plus en plus omniprésentes, mais elles sont très inégalement partagées et maîtrisées, dans le monde et au sein des sociétés dominantes. Chacun de nous les affronte en cherchant à se les approprier. Leur évaluation est laissée à l’initiative individuelle et tenue pour affaire de dispositions personnelles, alors qu’il s’agit d’un fait social majeur, sous l’emprise d’une dynamique marchande. Face à cette contradiction manifeste, les sciences humaines et sociales ne sont pas restées passives. Mais leurs analyses n’ont pas l’audience des discours promotionnels, qui proviennent surtout de technologues modernistes ou de spécialistes des marchés, et qui aujourd’hui façonnent pour l’essentiel les opinions privées et publiques. Tandis que la numérisation de la société est en cours et que son achèvement (avec notamment les développements de l’intelligence artificielle) n’est guère prévisible, il serait illusoire d’esquisser une évaluation globale des phénomènes sociaux et sociétaux liés aux techniques numériques. C’est pourquoi l’auteur, en s’appuyant sur les travaux portant sur les questions d’information et de communication, propose une approche argumentée et synthétique, autour d’une série de sept points de repère. Il évite ainsi les habituelles visions généralisatrices, et en dégage les principaux enjeux.
"Bernard Miège propose une approche et un éclairage argumentés et synthétiques sur les avancées du numérique dans la société, et ce, tout en attirant l’attention sur quelques interrogations majeures. La question fondamentale des rapports entre sciences, techniques et sociétés est à l’origine de cet ouvrage."
Communication & organisation18 décembre 2020
Note de lecture
"(...) l’emprise du numérique sur nos vies a fini par inquiéter, et à poser de sérieux problèmes, depuis l’utilisation des données personnelles jusqu’à la fiscalité des Gafam. Bernard Miège fait un point complet sur ces critiques dans les domaines de l’information, la communication et la culture(...)"