Le rôle des politiques publiques dans la fabrique de l'art urbain.
Quels regards portent les pouvoirs publics sur le graffiti ? Comment se sont construits les dispositifs de régulation de cette pratique, entre répression et promotion ? Les actions municipales de soutien à l’art urbain sont-elles des politiques culturelles, touristiques ou juste un supplément d’âme à des opérations d’urbanisme ?
En s’appuyant sur des exemples et des entretiens menés à Paris et Berlin, villes centrales du développement du graffiti européen, l’auteure propose une analyse des politiques du graffiti à la croisée de la sociologie politique, de la sociologie urbaine et de la sociologie de l’art.
Traitant à la fois de répression et de promotion des graffitis, cette approche permet de dénouer les paradoxes des politiques publiques qui tentent de les encadrer.
Sociologue de l’action publique, Julie Vaslin est docteure de l’Université de Lyon. Lauréate 2018 du prix spécial du Prix de thèse sur la ville (PUCA/APERAU/CDC) et du prix spécial du Prix de thèse sur les collectivités territoriales (GRALE/CNRS), c’est au sein du Laboratoire Triangle qu’elle a rédigé la thèse, Esthétique propre. La mise en administration des graffitis à Paris de 1977 à 2017, dont est issu cet ouvrage.
Compléments
Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub)
(...) Le graffiti est devenu, comme la Porte de Brandebourg ou la Tour de Télé, une image de marque de la ville. Julie Vaslin,
auteur du livre Gouverner les graffitis (Pug Éditions), précise: «Son histoire a fait de Berlin une ville en avance (...)
"Comment se façonnent une ville et son esthétique ? Comment est décidé ce qui rend la ville « belle » ou, à l’inverse, ce qui l’enlaidit ?" Interview de l'auteur