Public : Historiens, chercheurs, grand public amateur d’histoire… Résumé : Un camp de concentration français pendant la Première Guerre mondiale, le mot n’est-il pas trop fort ? C’est cependant le terme qui convient depuis la fin du xixe siècle, inventé par les Espagnols lors de leur guerre contre Cuba, et repris par les Anglais pour la guerre des Boers. à Crest, au cœur de la Drôme, ont été internés dans un ancien couvent les Tsiganes alsaciens-lorrains que le début de la Grande Guerre a déplacés et regroupés. Les conditions matérielles de leur internement sont dures, mais non insoutenables, et, pendant quatre longues années – de 1915- à 1919, bien après l’armistice – se met en place une administration qui doit gérer la vie quotidienne – surveillance, hygiène, école, travail –, tandis que se multiplient les formes de résistance, dont témoignent les correspondances entre familles ou avec l’administration, et les plaintes de la population. C’est là un dossier original, qui aborde des faits qu’on a préféré oublier, avec la rigueur de l’historien et la sympathie de l’homme pour un peuple décrié : « Qui ne ressent pas profondément ne comprend pas ».
Emmanuel Filhol, enseignant-chercheur à l’université de Bordeaux I, membre du Centre de recherches tsiganes de l'université Paris V, a consacré de nombreux articles et ouvrages à l’histoire des Tsiganes.
Pas mal. Très intéressant pour moi et pour mes recherches. Mais
j'aurais quand même préféré lire le livre dans un vrai livre;
l'auteur ne sait pas trop de quoi il parlé quand il parle des Alsaciens. La Révolution française n'a rien changé au dialecte alsacien. Visiblement, EF n'a pas su à quels ouvrage se référer