Le deuil d’un être cher est une expérience douloureuse. La réalité de la perte s’impose, l’accepter est une tâche infinie. Le travail du deuil mène vers un processus de transformation personnelle et une conscience de l’inacceptable. À chacun d’explorer son deuil, d’inventer la vie après la mort, d’aller vers un réinvestissement possible, vivant, qu’il soit esthétique, intellectuel, affectif, social, etc. Le chagrin est à la source d’une conversion de la douleur, il peut encourager un nouvel élan de vie.
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SOMMAIRE DU NUMÉRO 150
• À propos du chagrin, entre dépression et création – Catherine Marin • Trois poèmes – Agnès Bouvier • Le deuil si je veux, et comme je veux ! – Jean-Michel Longneaux • Le cheminement initié par le deuil : reflet des aspirations de vie ? – Patrick Dham • Le deuil : traverser la rupture, vivre la continuité – Rozenn Le Berre • Une poésie du deuil de soi-même : le jisei – Pierre Reboul • Sur le talus de mes ruines – Thierry Lemoine • Du savoir-faire au savoir être… – Ondine Liardet • Mon cheminement de deuil – Yves • Le deuil comme attention à autrui – Nadia Veyrié • La vie de nos objets… quel rôle peut tenir le home organising dans la gestion d’un deuil ? – Bénédicte De La Bourdonnaye • Enjeux éthiques de l’hospitalisation des grands précaires – Pierre Reboul