Ce livre sera lu avec intérêt par ceux qui ont encore le souvenir de l’école primaire d’avant les années 60, mais aussi par les écoliers d’aujourd’hui qui pourront faire des comparaisons.
Résumé :
Le titre de ce livre en cache un autre, qui pourrait être « Maîtresses d’école du bout du monde ». Un bout du monde, en effet le massif de l’Oisans, au sud-est de Grenoble, avec ses sommets à près de 4 000 mètres, ses vallées et ses rivières tumultueuses aux noms chantants, la Romanche, le Vénéon, le Ferrand, la Lignarre, la Sarenne ou l’Eau d’Olle. Avant comme après la Seconde Guerre mondiale, les routes sont rares et les chemins acrobatiques, qui conduisent à des villages ou des hameaux perdus, coupés du monde par la neige, les avalanches, les coulées de boue. La « demoiselle » qui vient de terminer ses trois ans à l’École normale de Grenoble se trouve projetée dans un autre monde : celui de la haute montagne à la fois rude et exaltant. Mais l’évocation de cet univers à la Zola est aussi un hymne à la joie : une leçon simple, sans grandiloquence, de celles qu’on appelait justement « maîtresses »
Roger Canac, pour qui l’histoire et les sentiers de l’Oisans n’ont pas de secrets, a consacré l’essentiel de son œuvre à la défense de la « ruralité » et de la montagne. Il est ancien président du Syndicat national des guides de haute montagne et membre du Comité national de la montagne.
Excellent ouvrage, très émouvant pour moi dont la grand'mère fût institutrice à La Bérarde juste avant le guerre de 14/18
Et un clin d"oeil à mon regretté vieux copain Roger CANAC ...