Guides et paysans, deux activités a priori incompatibles. Et cependant, paysans en haut Vénéon, ils l’étaient, de père en fils depuis le fond des âges, pour assurer la subsistance de leurs familles. C’est dire qu’ils étaient bien enracinés dans cette terre difficile qu’ils aiment néanmoins avec ses traditions, ses valeurs, celles de leur pays.
Guides de haute montagne, ils le sont devenus à partir du milieu du XIXe, à la belle saison, pour l’appoint matériel que cela représentait, mais pas seulement : montagnards aguerris, en effet, par la chasse, au chamois surtout, ils avaient la fierté d’accueillir en tête de cordée leurs « touristes » étrangers.
L’auteur a fait la connaissance, sur les pics, cols et glaciers du Haut Val, de Pierre Paquet dit « La Vierge », l’un des meilleurs guides-paysans. Son épouse Noémie lui a raconté de manière expressive la vie, le travail harassant, les craintes mais néanmoins la grande foi d’une femme de guide. C’est la dernière petite-fille de Pierre Gaspard qui a expliqué à l’auteur comment « Gaspard de la Meije » fut le premier et le plus grand des guides-paysans.
Public :
Tout public intéressé par le régionalisme et plus particulièrement l’histoire quotidienne de la région de l’Oisans et passionnés de montagne.
René Glénat, universitaire et passionné de montagne est auteur de nombreux ouvrages historiques sur les guides de haute montagne et la montagne plus généralement.